Mustapha Haida, la fierté italo-marocaine du kickboxing
Dans l’univers du kickboxing mondial, le nom de Mustapha Haida résonne avec respect et admiration. Né au Maroc et grandi en Italie, il a su se forger une identité sportive unique, bâtie entre deux cultures et deux traditions. À 36 ans, il est considéré comme l’un des meilleurs combattants de sa catégorie.
Un parcours façonné entre Rabat et Florence
Arrivé très jeune en Toscane, Haida découvre rapidement les salles de boxe pieds-poings, un monde où discipline et abnégation sont les maîtres mots. Inspiré par les champions européens mais nourri de ses racines marocaines, il s’impose dans les circuits régionaux avant de gravir les échelons jusqu’aux grandes arènes internationales.
« Je n’ai jamais oublié d’où je viens. Mon identité est marocaine, mais mon parcours s’est construit en Italie. Cette double appartenance m’a donné une force particulière », confie-t-il.
Un style explosif et respecté
Surnommé parfois “The Sniper” pour la précision de ses coups, Haida est reconnu pour son style offensif, basé sur une puissance de frappe impressionnante et une endurance à toute épreuve. Ses combats sont souvent spectaculaires, marqués par une intensité rare.
Il s’est illustré sur les plus grandes scènes, notamment au Glory Kickboxing, au Bellator Kickboxing et dans de prestigieux tournois en Europe et en Asie.
Le combat pour le titre ISKA
En juin 2025, Haida a disputé un combat très attendu pour le titre mondial ISKA en middleweight. Même s’il n’a pas décroché la ceinture, cette opportunité confirme son statut d’élite dans la discipline. Sa prestation, saluée par le public et les spécialistes, a renforcé son image de combattant respecté et redouté.
Un symbole pour la diaspora marocaine
Au-delà des victoires et des titres, Haida incarne un symbole : celui d’une diaspora marocaine capable de s’imposer dans des disciplines où la concurrence est féroce. Sa carrière illustre parfaitement le rôle des Marocains du monde dans le rayonnement du sport national.
Son parcours est également un modèle pour les jeunes athlètes binationaux qui cherchent à concilier identité culturelle et ambition sportive.
L’avenir d’un guerrier
Toujours actif, Mustapha Haida envisage encore quelques grands combats avant de se tourner vers une carrière de coach ou de mentor. « Je veux transmettre ce que j’ai appris, montrer aux jeunes que le travail paie et qu’aucun rêve n’est impossible », affirme-t-il.
